D’abord, nous n’avons pas tous les moyens physiques, économiques, ni même l’envie de réaliser toutes ces actions. Par ailleurs, nous n’avons pas ou peu de contrôle sur de nombreux enjeux. A titre d’exemple, les émissions de gaz à effet de serre des institutions publiques (fonctionnement de l’administration, santé, éducation, infrastructures…) correspondent à une moyenne de 1,4 t eqCO2 émis par personne, alors que nous ne devrions pas dépasser les 2 t eqCO2 par personne pour respecter l’accord de Paris.
Face à ce constat, nous pouvons être soumis à “l’à-quoi-bonisme”, un certain découragement, voire même de l’éco-anxiété.
L’angle d’approche actuel des sujets climats n’est ainsi peut-être pas le plus pertinent. Et Thierry Libaerts, spécialiste de la Communication Environnementale, nous le confirme :
“Il nous faut arrêter d’informer sur le risque climatique pour nous concentrer sur le modèle de société que nous désirons ; une meilleure qualité de vie, une énergie propre, des produits plus sains, un mode de vie moins stressant”.
Mais alors comment agir en tant qu’individu ou organisation pour les transitions en allant au-delà de ces écogestes ? Peut-être qu’être un “citoyen écolo” pourrait être plus intéressant. Comment pouvons-nous rendre ces transitions et leurs implications désirables ?